Quand on suit depuis un moment les activités du pouvoir oyocratique de Sassou, ne croyez pas que nous ne sommes que des radoteurs. Nous définissons des indicateurs qui nous permettent de vérifier et de contrebalancer les informations que nous recevons. La dernière en date a été la suivante : Sassou Nguesso a connu une crise aigue de son cancer de la prostate et son séjour hospitalier a été maquillé en vacances à l'étranger - alors même que tout le gouvernement et la nouvelle assemblée est à Brazzaville ! Au travail ! Sans le chef ! Un chef qui aime tout contrôler ! C'est Jean Dominique Okemba qui exerce le pouvoir et ça doit gamberger grave dans les têtes de tous les postulants au pouvoir suprême : neveux et fils doivent se regarder avec des yeux de tigres sous des miaulements de chat. Quelle est la vérité ? Sassou est très mal en point, lui qui a appelé Bernard Kolélas, son nouveau parent, à la rescousse car Ntumi Bitsangou a voulu profiter de la situation pour mettre le pouvoir à mal. Actuellement, le pouvoir est aux petits soins avec les honorables députés du Pool : on filme leur assemblée associative, on les caresse dans le sens du poil. L'agitation provoquée par Ntumi est un indicateur à prendre en compte car ce dernier est certainement au courant de la situation sanitaire du président et il a dû croire avec ses nsilulus que son heure était arrivée...Un indicateur sociologique simple : la télévision d'Etat congolaise qui commence toujours ses émissions par le visage de Sassou Nguesso. Si Sassou n'y apparaît pas, c'est qu'il n'est pas potable à voir. On attend qu'il ait une mine rassurante pour que le bon peuple congolais ne soupçonne pas que le roi est malade. Or, l'émission de dimanche 16 septembre 2007 que nous avons regardé jusqu'au bout sur le site officieux car il n'y a aucun texte officiel qui postulerait pour le définir comme site officiel, Sassou qui se balade pourtant avec une cohorte de journaliste n'apparaît pas ! Le peuple congolais a le droit de savoir, puisque Sassou est un homme public, que monsieur Sassou Nguesso connaît une poussée gravissime de son cancer de la prostate et comme il est en froid avec la France, il a préféré se faire soigner en Espagne avant de se refugier au Maroc chez le fils de son ami Hassan II. Ntumi fait trembler actuellement le gouvernement de Brazzaville car une inconnue demeure en l'état de santé du président Sassou. Toute nouvelle qui dévoilerait la gravité de son état de santé est à proscrire car elle pourrait donner du poil de la bête à Ntumi, le seul résistant armé qui reste au Congo-Brazzaville. Ntumi caresse bien sûr l'idée de devenir à son tour président. C'est son droit, non ? Et s'il pouvait nous débarrasser de Sassou Nguesso, il est du devoir de tout Congolais digne de ce nom de l'aider...Voilà ce que ça coûte de ne pas construire des hôpitaux dignes de ce nom dans son pays. Sassou Nguesso est obligé d'aller se faire soigner chez les autres. Kadhafi, lui, n'a pas ce problème. Sassou a évité la France car l'opposition congolaise y est trop présente et son dernier séjour à l'hôpital a été ponctué d'indiscrétion.Si le gouvernement ose prétendre que Sassou se porte bien, qu'il nous donne des images présentes du cobra royal, des vraies images présentes et non des images d'archives. Bien que nous ne soyons pas en odeur de sainteté avec l'homme politique Sassou, nous souhaitons à Sassou Nguesso, l'homme tout court, prompt rétablissement car nous distinguons bien le politique et l'homme qui est devenu un HOMME POLITIQUE par la faute de Marien Ngouabi...La nature est certainement lasse des péchés de notre dictateur et nous savons qu'elle nous en débarrassera tôt ou tard mais la question est que le système qu'il aura mis en place perdurera après lui et que nous aurons certainement besoin d'un Ntumi pour rétablir la vraie démocratie. Par la force...
mercredi 31 décembre 2008
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire