News in Bref....
Le Gouvernement Congolais est en plein panique a propos de leur president, Mr Denis Sassou Nguesso, un homme qui 23 ans deja avec un blian Zero continu a dirige avec tyranie, sans partage du partage du pouvoir. Mais au de cela, les informations que nous venons de recevoir par des sources proche du gouvernement qui dit Cet Homme la souffre de l'hemoragie interne et veut meme prendre conge en france pour les soins. C'est beau le temps pour l'Opposition Congolaise d'etre plus Unie que jamais, puisque Mr Sassou a deja prepare l'un ses neveu pour le remplace.......
Soyons Vigilant et donnons le temps faire son temps.
dimanche 4 janvier 2009
samedi 3 janvier 2009
En 23 ans de pouvoir, Tata Sassou continu a detruire la Jeunesse Congolaise
De 1979 à ce jour, et dans tous ses discours, SASSOU NGUESSO n’a jamais manqué l’occasion de faire référence à la jeunesse congolaise et surtout d’utiliser les termes comme « pour assurer l’avenir de la jeunesse congolaise » mais qu’a-t-il fait vraiment pour cette jeunesse dont il « adore » tant ? Rien, si ce n’est qu’il a favorisé l’errance honteuse de cette jeunesse à travers l’Europe et l’Afrique.
Cependant, SASSOU se dévoue corps et âme à la jeunesse qui compte pour lui, celle constituée de ses enfants, nièces, neveux et collatéraux du clan au détriment de la vraie jeunesse du CONGO. Ils sont directeurs généraux, chefs de partis politiques, conseillers présidentiels et municipaux, opérateurs économiques, présidents des fédérations sportives, officiers supérieurs dans l’armée, étudiants des meilleurs universités et écoles occidentales, bientôt ministres, et pensent déjà à devenir président en remplacement de papa ou de l’oncle. Ils ont, à eux seuls, le monopole de réussite de la jeunesse au CONGO.
La jeunesse congolaise, la vraie, doit aujourd’hui comprendre que son avenir ne peut plus être aux côtés de SASSOU NGUESSO qui se fait appelé à tort « père de la nation ». En choisissant ses neveux et enfants comme seuls représentants légitimes du CONGO de demain, et cela, au détriment de la jeunesse qui s’est toujours battu pour son pays, SASSOU NGUESSO a fait preuve de son manque de patriotisme, car tout dirigeant patriote doit avant tout penser et assurer l’avenir de la jeunesse de son pays sans distinction. Il est donc grand temps que la jeunesse congolaise dans son ensemble se pose la question combien importante de son avenir tout en sachant qu’en 23 ans ou même plus de règne, SASSOU NGUESSO n’a eu pour elle que des mots et de vains discours.
Pire encore, SASSOU NGUESSO a même réuni les conditions pour torpiller à jamais l’avenir de cette jeunesse opprimé. Il a négligé l’éducation nationale, pilier de la formation qui prépare la jeunesse à être capable de diriger le Congo de demain, instituteur adjoint de formation, il n’a que le mépris pour les enseignants qui sont restés sous-payés, il détruit même le physique et la volonté de nos enfants qu’il envoie étudier dans des établissements publics sans tables-bancs pendant qu’il pille nos forêts avec la complicité des sociétés occidentales dans lesquelles lui et son clan détiennent les parts de capital. Quant à l’université congolaise, principal pôle de formation de la jeunesse, elle est morte à jamais, et avec elle, la volonté d’étudier. Elle est aujourd’hui, la dernière université de l’Afrique noire (classement 2007). Même s’il n’a jamais été à l’université, le général SASSOU est, à titre honorifique Docteur HONORIS COSA de quelques universités, il pouvait donc à ce titre, comprendre l’importance d’une bonne école et d’une bonne université dans un pays dont la moitié de la population est jeune.
Alors que la jeunesse congolaise est à plus de 60% diplômée et ne demande que de travailler pour gagner sa vie, plutôt que de créer les emplois ou l’aider à se prendre en charge, en 2 3 ans, tous ce que SASSOU NGUESSO a fait c’est de transformer une bonne partie de celle-ci en de véritables guerriers capables de démonter et de remonter toute arme de guerre les yeux fermés, de piloter un vieux char d’assaut soviétique et de manipuler en expert une orgue de staline. En fait, il leur a appris comment assurer leur avenir en pillant les biens d’autrui, en tuant leurs prochains et en violant filles et femmes du Congo. Voila ce dont SASSOU peut être fier d’avoir fait pour la jeunesse congolaise.
Après les avoir transformé en soldat et guerriers, il s’en sert pour lui permettre de conserver son pouvoir et quand ils deviennent encombrants, il les fait assassiner par d’autres jeunes (l’assassinat du grand cobra Mesmin chien méchant en est l’illustration parfaite).
Devant cette réalité, ceux des jeunes congolais qui refusent encore de devenir de simple soldats ou guerriers destinés aux basses besognes de SASSOU quand s’ils ne sont pas employés chez les NGUESSO comme assistantes maternelles, chauffeurs, sentinelles, portiers et autres, ils se tournent vers les activités commerciales informelles sans lendemain comme la vente d’eau glassée en sachet, du pétrole en ndoutou (petite bouteille) ou encore dans la vente des cartes de recharges téléphoniques des sociétés comme ZAIN CONGO dont hélas SASSOU est encore actionnaire et représenté au conseil d’administration par Mr BOUNKOULOU, marié à sa nièce nommée MOUABE.
SASSOU et les patriarches de son clan ne reculent devant rien pour assurer des lendemains meilleurs à leurs lignés, ils vont même jusqu’à fabriquer de toutes pièces des réussites qu’on ne pourra jamais prendre pour exemple. Ainsi, après 6 mois de formation en France sur le logiciel AMADEUS utilisé dans la réservation et la vente des billets d’avion, l’une des nièces de SASSOU est devenue depuis 5 ans la PDG d’une société qui fait de la sous-traitance pétrolière pour le compte des sociétés TOTAL et MOREL ET PROME à Pointe-Noire. Même des neveux et enfants reconnus tardivement par « dieu le père », et devenus SASSOU ou NGUESSO, ont intégré comme cadres la SNPC ou ses nombreuses filiales par simple coup fil. C’est aussi de cette façon que ESSENA MOUELE qui a longtemps travaillé comme ouvrière dans les manufactures canadiennes, est devenue aujourd’hui, la très respectée « gouvernante » de l’hôtel OLYMPIQUE PALACE pendant que son mari, CYR OBA lui-même neveu de OBA APOUNOU est devenu un opérateur économique dit véreux et très engagé dans la fameuse municipalisation accélérée de Brazzaville. Voila, comment SASSOU conçoit à travers ses neveux, enfants et les descendances de ces collatéraux, l’avenir de la jeunesse congolaise.
La fin du mandat de SASSOU NGUESSO s’approchant, la jeunesse congolaise a donc un rendez vous avec l’histoire, elle qui a toujours été au centre de tous les changements politiques et souvent mis au premier plan. Elle qui dans son désespoir a secourue et ramenée au pouvoir des démagogues comme SASSOU. En juillet 2009, le réveil de l’horloge de l’avenir du Congo va sonner et plus qu’un rendez vous, la jeunesse congolaise sera devant un défi qu’elle devra relever pour sortir de l’aveuglement dans lequel l’homme des actions inconcrètes, l’homme du clan l’a plongé depuis 1979. L’heure est donc déjà venue pour que soit à jamais révolu dans l’esprit de la jeunesse congolaise le fanatisme des pionniers des révolutions marxistes aux foulards rouges, des slogans ahurissant de Oye ! Oye ! Soutien. Alors que l’échéance présidentielle de 2009 pointe à l’horizon, elle doit s’unir et dire non à la démagogie de SASSOU, elle doit se donner une nouvelle chance en choisissant l’alternance démocratique incarnée par des nouveaux visages autre que celui de SASSOU, pour que Congo décolle et prenne enfin le chemin du développement économique et social. Ce n’est qu’a ce prix qu’elle pourra espérer connaître des lendemains meilleurs et retrouver le respect qui était, autrefois sienne au sein du continent Africain et dans le reste monde.
Citation du jour : « mon père est dieu, je suis le messie et mes amis sont les anges Adorables » aurait dit Dénis Kristel SASSOU NGUESSO
Cependant, SASSOU se dévoue corps et âme à la jeunesse qui compte pour lui, celle constituée de ses enfants, nièces, neveux et collatéraux du clan au détriment de la vraie jeunesse du CONGO. Ils sont directeurs généraux, chefs de partis politiques, conseillers présidentiels et municipaux, opérateurs économiques, présidents des fédérations sportives, officiers supérieurs dans l’armée, étudiants des meilleurs universités et écoles occidentales, bientôt ministres, et pensent déjà à devenir président en remplacement de papa ou de l’oncle. Ils ont, à eux seuls, le monopole de réussite de la jeunesse au CONGO.
La jeunesse congolaise, la vraie, doit aujourd’hui comprendre que son avenir ne peut plus être aux côtés de SASSOU NGUESSO qui se fait appelé à tort « père de la nation ». En choisissant ses neveux et enfants comme seuls représentants légitimes du CONGO de demain, et cela, au détriment de la jeunesse qui s’est toujours battu pour son pays, SASSOU NGUESSO a fait preuve de son manque de patriotisme, car tout dirigeant patriote doit avant tout penser et assurer l’avenir de la jeunesse de son pays sans distinction. Il est donc grand temps que la jeunesse congolaise dans son ensemble se pose la question combien importante de son avenir tout en sachant qu’en 23 ans ou même plus de règne, SASSOU NGUESSO n’a eu pour elle que des mots et de vains discours.
Pire encore, SASSOU NGUESSO a même réuni les conditions pour torpiller à jamais l’avenir de cette jeunesse opprimé. Il a négligé l’éducation nationale, pilier de la formation qui prépare la jeunesse à être capable de diriger le Congo de demain, instituteur adjoint de formation, il n’a que le mépris pour les enseignants qui sont restés sous-payés, il détruit même le physique et la volonté de nos enfants qu’il envoie étudier dans des établissements publics sans tables-bancs pendant qu’il pille nos forêts avec la complicité des sociétés occidentales dans lesquelles lui et son clan détiennent les parts de capital. Quant à l’université congolaise, principal pôle de formation de la jeunesse, elle est morte à jamais, et avec elle, la volonté d’étudier. Elle est aujourd’hui, la dernière université de l’Afrique noire (classement 2007). Même s’il n’a jamais été à l’université, le général SASSOU est, à titre honorifique Docteur HONORIS COSA de quelques universités, il pouvait donc à ce titre, comprendre l’importance d’une bonne école et d’une bonne université dans un pays dont la moitié de la population est jeune.
Alors que la jeunesse congolaise est à plus de 60% diplômée et ne demande que de travailler pour gagner sa vie, plutôt que de créer les emplois ou l’aider à se prendre en charge, en 2 3 ans, tous ce que SASSOU NGUESSO a fait c’est de transformer une bonne partie de celle-ci en de véritables guerriers capables de démonter et de remonter toute arme de guerre les yeux fermés, de piloter un vieux char d’assaut soviétique et de manipuler en expert une orgue de staline. En fait, il leur a appris comment assurer leur avenir en pillant les biens d’autrui, en tuant leurs prochains et en violant filles et femmes du Congo. Voila ce dont SASSOU peut être fier d’avoir fait pour la jeunesse congolaise.
Après les avoir transformé en soldat et guerriers, il s’en sert pour lui permettre de conserver son pouvoir et quand ils deviennent encombrants, il les fait assassiner par d’autres jeunes (l’assassinat du grand cobra Mesmin chien méchant en est l’illustration parfaite).
Devant cette réalité, ceux des jeunes congolais qui refusent encore de devenir de simple soldats ou guerriers destinés aux basses besognes de SASSOU quand s’ils ne sont pas employés chez les NGUESSO comme assistantes maternelles, chauffeurs, sentinelles, portiers et autres, ils se tournent vers les activités commerciales informelles sans lendemain comme la vente d’eau glassée en sachet, du pétrole en ndoutou (petite bouteille) ou encore dans la vente des cartes de recharges téléphoniques des sociétés comme ZAIN CONGO dont hélas SASSOU est encore actionnaire et représenté au conseil d’administration par Mr BOUNKOULOU, marié à sa nièce nommée MOUABE.
SASSOU et les patriarches de son clan ne reculent devant rien pour assurer des lendemains meilleurs à leurs lignés, ils vont même jusqu’à fabriquer de toutes pièces des réussites qu’on ne pourra jamais prendre pour exemple. Ainsi, après 6 mois de formation en France sur le logiciel AMADEUS utilisé dans la réservation et la vente des billets d’avion, l’une des nièces de SASSOU est devenue depuis 5 ans la PDG d’une société qui fait de la sous-traitance pétrolière pour le compte des sociétés TOTAL et MOREL ET PROME à Pointe-Noire. Même des neveux et enfants reconnus tardivement par « dieu le père », et devenus SASSOU ou NGUESSO, ont intégré comme cadres la SNPC ou ses nombreuses filiales par simple coup fil. C’est aussi de cette façon que ESSENA MOUELE qui a longtemps travaillé comme ouvrière dans les manufactures canadiennes, est devenue aujourd’hui, la très respectée « gouvernante » de l’hôtel OLYMPIQUE PALACE pendant que son mari, CYR OBA lui-même neveu de OBA APOUNOU est devenu un opérateur économique dit véreux et très engagé dans la fameuse municipalisation accélérée de Brazzaville. Voila, comment SASSOU conçoit à travers ses neveux, enfants et les descendances de ces collatéraux, l’avenir de la jeunesse congolaise.
La fin du mandat de SASSOU NGUESSO s’approchant, la jeunesse congolaise a donc un rendez vous avec l’histoire, elle qui a toujours été au centre de tous les changements politiques et souvent mis au premier plan. Elle qui dans son désespoir a secourue et ramenée au pouvoir des démagogues comme SASSOU. En juillet 2009, le réveil de l’horloge de l’avenir du Congo va sonner et plus qu’un rendez vous, la jeunesse congolaise sera devant un défi qu’elle devra relever pour sortir de l’aveuglement dans lequel l’homme des actions inconcrètes, l’homme du clan l’a plongé depuis 1979. L’heure est donc déjà venue pour que soit à jamais révolu dans l’esprit de la jeunesse congolaise le fanatisme des pionniers des révolutions marxistes aux foulards rouges, des slogans ahurissant de Oye ! Oye ! Soutien. Alors que l’échéance présidentielle de 2009 pointe à l’horizon, elle doit s’unir et dire non à la démagogie de SASSOU, elle doit se donner une nouvelle chance en choisissant l’alternance démocratique incarnée par des nouveaux visages autre que celui de SASSOU, pour que Congo décolle et prenne enfin le chemin du développement économique et social. Ce n’est qu’a ce prix qu’elle pourra espérer connaître des lendemains meilleurs et retrouver le respect qui était, autrefois sienne au sein du continent Africain et dans le reste monde.
Citation du jour : « mon père est dieu, je suis le messie et mes amis sont les anges Adorables » aurait dit Dénis Kristel SASSOU NGUESSO
jeudi 1 janvier 2009
le Ministre Me Mbemba demissionne
Le 17 décembre dernier, Jean-Martin Mbemba, ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat du Congo s’est décidé à rendre visite à Sa Majesté Auguste Nguempio, roi des Teke, en son palais royal à Mbé situé à 150 Km au nord de Brazzaville, dans le département du Pool. Une visite normale prévue de longue date de la part d’un homme descendant lui-même de la noblesse teke Mfwa et qui fit du reste l’objet d’un communiqué daté du 18 décembre, signé par le Prince Louis Nsalou -Neuf Boulakakoua (1).Reçu en fin de journée, le ministre ne s’est d’ailleurs guère attardé au palais : il avait un avion à prendre le lendemain pour se rendre à Cotonou où il devait participer à une réunion internationale. Quelques jours plus tard Jean-Martin Mbemba regagna la capitale.
Jean-Martin Mbemba
Le jour même de son retour, alors que le ministre se reposait à son domicile, un général de l’armée congolaise se présenta auprès de sa garde, laquelle assurait également le protocole. L’officier supérieur n’était pas attendu mais il souhaitait néanmoins rencontrer de toute urgence le ministre. Refus poli des militaires au motif que leur patron se reposait et qu’ils suivaient là des consignes données par ce dernier. Le général n’avait qu’à prendre rendez-vous et repasser plus tard s’il le souhaitait.
Furieux, l’officier glissa sa main dans sa poche et en sortit un téléphone portable. Quelques coups de fil plus tard, c’est le sieur Jean-François Ndengué en personne, ci-devant directeur général de la police nationale, flanqué d’un certain colonel Ntsourou qui débarqua sur les lieux. La garde de Jean-Martin Mbemba ne pouvait plus résister. Elle laissa passer le trio qui gagna le salon de l’ancien avocat de Klaus Barbie. C’est ainsi que malgré lui ce dernier dut recevoir ses visiteurs inattendus.
Le roi Nguempio
La raison de cette visite ? Selon nos informations Ndengué et ses compères voulaient interroger le ministre sur la… signification de sa visite à Mbé. En effet Jean-Martin Mbemba avait été suivi par les services de renseignements lors de son déplacement à la cour royale et en haut lieu on voulait à présent connaître la teneur de la conversation que ce dernier avait eue avec le roi Nguempio.Le bouillant ministre, humilié, rappela à ses visiteurs qu’il était quand même ministre d’Etat et que rien ne justifiait cette démarche aussi cavalière qu’inquisitoriale. L’humiliation ressentie par le ministre fut telle qu’il envisagea quelques jours plus tard de remettre sa démission du gouvernement.
Question que se pose le commun des mortels. Pourquoi les services de Ndengué ont-ils entendu procéder à cette sorte d’interrogatoire du ministre ? De fait il semble que ces derniers redoutent que Jean-Martin Mbemba travaille pour Mathias Dzon, un candidat à l’élection présidentielle prévue en juillet 2009. On s’inquièterait d’une sorte de « complot teke », une conspiration de frères en « tekenité », associant Dzon, Mbemba, le roi Nguempio et d’autres personnalités tapies au sein du régime, bref une sorte de coalition des membres de cette ethnie dont le but serait - crime suprême - de prendre le pouvoir par la voie des urnes… Intolérable !Moralité, le pouvoir de M. Sassou, malgré l’image d’assurance qu’il affiche, est fébrile. Misant, comme en 2002 sur l’unité du nord et du centre du pays desquels il ne doit, selon leur stratégie, émerger aucun autre candidat de poids, le régime - qui bat des records d’impopularité jamais atteints dans le pays et qui sait qu’une élection un tant soit peu transparente l’emporterait - entend à présent utiliser tous les moyens, y compris l’intimidation policière (en attendant plus ?), la menace de guerre, pour parvenir à ses fins : désigner coûte que coûte son candidat, M. Sassou, comme " élu dès le premier tour ". En tout cas les Congolais sont prévenus.
Jean-Martin Mbemba
Le jour même de son retour, alors que le ministre se reposait à son domicile, un général de l’armée congolaise se présenta auprès de sa garde, laquelle assurait également le protocole. L’officier supérieur n’était pas attendu mais il souhaitait néanmoins rencontrer de toute urgence le ministre. Refus poli des militaires au motif que leur patron se reposait et qu’ils suivaient là des consignes données par ce dernier. Le général n’avait qu’à prendre rendez-vous et repasser plus tard s’il le souhaitait.
Furieux, l’officier glissa sa main dans sa poche et en sortit un téléphone portable. Quelques coups de fil plus tard, c’est le sieur Jean-François Ndengué en personne, ci-devant directeur général de la police nationale, flanqué d’un certain colonel Ntsourou qui débarqua sur les lieux. La garde de Jean-Martin Mbemba ne pouvait plus résister. Elle laissa passer le trio qui gagna le salon de l’ancien avocat de Klaus Barbie. C’est ainsi que malgré lui ce dernier dut recevoir ses visiteurs inattendus.
Le roi Nguempio
La raison de cette visite ? Selon nos informations Ndengué et ses compères voulaient interroger le ministre sur la… signification de sa visite à Mbé. En effet Jean-Martin Mbemba avait été suivi par les services de renseignements lors de son déplacement à la cour royale et en haut lieu on voulait à présent connaître la teneur de la conversation que ce dernier avait eue avec le roi Nguempio.Le bouillant ministre, humilié, rappela à ses visiteurs qu’il était quand même ministre d’Etat et que rien ne justifiait cette démarche aussi cavalière qu’inquisitoriale. L’humiliation ressentie par le ministre fut telle qu’il envisagea quelques jours plus tard de remettre sa démission du gouvernement.
Question que se pose le commun des mortels. Pourquoi les services de Ndengué ont-ils entendu procéder à cette sorte d’interrogatoire du ministre ? De fait il semble que ces derniers redoutent que Jean-Martin Mbemba travaille pour Mathias Dzon, un candidat à l’élection présidentielle prévue en juillet 2009. On s’inquièterait d’une sorte de « complot teke », une conspiration de frères en « tekenité », associant Dzon, Mbemba, le roi Nguempio et d’autres personnalités tapies au sein du régime, bref une sorte de coalition des membres de cette ethnie dont le but serait - crime suprême - de prendre le pouvoir par la voie des urnes… Intolérable !Moralité, le pouvoir de M. Sassou, malgré l’image d’assurance qu’il affiche, est fébrile. Misant, comme en 2002 sur l’unité du nord et du centre du pays desquels il ne doit, selon leur stratégie, émerger aucun autre candidat de poids, le régime - qui bat des records d’impopularité jamais atteints dans le pays et qui sait qu’une élection un tant soit peu transparente l’emporterait - entend à présent utiliser tous les moyens, y compris l’intimidation policière (en attendant plus ?), la menace de guerre, pour parvenir à ses fins : désigner coûte que coûte son candidat, M. Sassou, comme " élu dès le premier tour ". En tout cas les Congolais sont prévenus.
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